Les Hautes-Alpes

Carte géographique des hautes alpes

Le département des Hautes-Alpes (05) se situe à l’extrémité nord de la région Provence Alpe Côte d’Azur. La rivière principale qui traverse cette région est la Durance qui a sa source sur la commune de Montgenèvre. Les villes principales sont Gap et Briançon. C’est un département montagneux situé dans les Alpes du sud. Le point culminant est la Barre des Écrins qui culmine à 4102 mètres.

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Les massifs Alpins des Hautes-Alpes

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Le massif des Cerces

Massif montagneux au nord de Serre Chevalier et de Briancon, traversée par la jolie rivière de la Clarée. Son point culminant est le mont Thabor, 3178 m, qui est à cheval entre la Savoie et le 05.

Que peut on faire dans les Cerces avec un guide de haute montagne ?

L’hiver, les Cerces sont réputés pour le ski de randonnée. Les refuges des Cerces sont confortables, ce sont des étapes parfaites au cours d’un raid à ski. Le relief n’est pas très raide et les dénivelés ne sont pas trop importants. Ce massif est adapté à des séjours ski de randonnée d’initiation.

L’été dans les Cerces il est possible de pratiquer l’escalade en grande voie car les sommets forment des tours rocheuses en calcaire. Il y a des grandes voies pour tous les niveaux, l’ambiance est bucolique au-dessus de beaux vallons.

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Le massif des Écrins

C’est le massif le plus haut du département situé à cheval entre l’Isère et les Hautes-Alpes. C’est un Parc national depuis 1973, ce massif est préservé et reste encore bien sauvage. Sept vallées principales entourent ce massif que sont le Champsaur, Le Valgaudemar, le Valbonnais, l’Oisans, le Haut Briançonnais, la Vallouise et l’Embrunais. Son point culminant est la barre des Écrins qui s’élève à 4102 mètres au-dessus du niveau de la mer, c’est le sommet de plus de 4000 mètres le plus au sud des Alpes.

Que peut-on faire dans les Écrins avec un guide de haute montagne?

En hiver, accéder aux vallées sauvages du massif est difficile. Les routes d’accès sont fermées. Mais il est possible de faire du grand ski sur le domaine de la Grave/La Meije où un téléphérique monte les aficionados de glisses à plus de 3200 mètres d’altitude. Il y a également des itinéraires majeurs de freerando accessibles par les remontées mécaniques de Serre Chevalier et de Pelvoux.

Pour pratiquer la cascade de glace, les vallées de Freissinière, du Fournel et de la Grave sont des spots incontournables pour les glaciéristes.

En fin d’hiver le ski de randonnée est l’activité principale. Il est possible de faire de beaux raids à ski très alpins comme le tour de la Meije. Et si vous souhaitez skier un sommet de plus de 4000 mètres, le Dôme de neige des Écrins est idéal.

Printemps, été et automne, l’alpinisme est roi dans ce massif. De belles courses de montagne permettent de découvrir la grandeur des lieux. La Meije, le Pelvoux, l’Ailefroide, les Écrins, les Agneaux sont les sommets phares du massif des Écrins et si vous êtes grimpeurs l’Aiguille de la Dibona ravira les rochassiers.

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Le massif du Queyras

Situé à l’est des Hautes-Alpes, sa porte d’entrée l’hiver est la vallée du Guil en passant par l’agréable village de Guillestre. L’accès est tortueux à travers les falaises au-dessus du Guil. En été, le Queyras est également accessible par deux cols mythiques: Le col de l’Isoard (2361 mètres) entre Briançon et la vallée d’Arvieux et le col Agnel (2744 mètres) entre la vallée de l’Aigue Agnelle et l’Italie par la typique vallée du Val Varaita.

La colonne vertébrale du Massif du Queyras est la vallée du Guil qui prend sa source non loin du Viso. Les eaux du Guil coulent d’abord par Ristolas, Abriès, Aiguilles, Ville Vieille et Château Queyras puis plonge dans la Durance dans le Guillestrois.

Trois vallées avec le haut Guil forme les côtes du Massif. La belle vallée d’Arvieux au pied du col de l’Isoard, la très haute vallée de Molines et de Saint Véran, plus haut village d’Europe à 2042 mètres et la paisible vallée de Ceillac.

C’est un massif d’exception, préservé de l’urbanisation où la faune et la flore sauvage cohabitent avec les habitants, le pastoralisme et l’activité touristique.

Que peut on faire dans le Queyras avec un guide de haute montagne ?

Un joyau du ski de randonnée l’hiver

En fin d’automne, quand les premières neiges recouvrent les pentes du Massif du Queyras le contraste est saisissant entre les couleurs vives des mélèzes orange et le blanc éclatant des sommets. Si vous n’avez jamais vu le Queyras comme ça, je vous le recommande.

Puis arrive l’hiver, les chutes de neige épaississent le manteau qui devient skiable. Il y a une diversité de vallées, d’ambiance et de montagne dans le Queyras. En fonctions des conditions de la montagne et de la neige il est toujours possible de skier dans de bonnes conditions. Face nord poudreuse, mélèzins espacés qui sont des invitations au ski en forêt, face sud en moquette… Le choix est vaste et l’atmosphère toujours unique. Le ski en étoile ( même camp de base en vallée ) se prête bien à ce massif, découvrir chaque jour une nouvelle vallée dépayse le skieur.

En fin d’hiver quand le manteau neigeux est plus stabilisé, deux refuges gardés permettent de s’immerger dans ces montagnes et de vivre quelques jours là-haut. Le refuge de la Blanche et le refuge Agniel permettent de louvoyer entre de beaux sommet et des vallons perdus à cheval entre la frontière Française et Italienne.

Alpinisme estival sur de beaux sommets rocheux

L’été le relief du massif du Queyras est une invitation à l’alpinisme rocheux facile. De belles ascensions permettent de prendre de la hauteur et de découvrir cet espace de liberté. Le Bric Bouchet, Rochebrune, le Rouchon, la tête des Toillies, La dent du Ratier et j’en passe sont autant d’invitation à élargir son regard sur la beauté de ces montagnes.

Le Viso

Le sommet du Viso est-il dans le Queyras? Et bien non, il se situe en Italie, dans le Piemont, c’est le plus haut sommet de la région. Les 3841 mètres de Viso domine la vallée de Pô. Je parle du Viso car il se situe non loin du Queyras, jute derrière la frontière dans le haut Guil. Il reste un sommet emblématique du Queyras de part sa hauteur et la rudesse de sa face Ouest que l’on aperçoit de France. C’est également un sommet très intéressant pour découvrir l’alpinisme rocheux facile. La voie normale du Viso est une succession de marche et d’escalade facile, bien qu’il faut une bonne condition physique pour parvenir à son sommet. Le début de la course de nuit est unique car le regard plonge sur la vallée du Pô encore éclairée. Les vallons d’accès sont également très bucoliques en partant du Val Varaita.

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